ŌMERO // MONIA MONTALI & FRANCOIS BODEUX

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Sur la nature des choses invisibles est un cycle de performances protéiformes, amené à se déployer entre 2024 et 2026. Il s'inscrit dans la continuité d'un projet de recherche entamé l'an passé, avec le soutien de Charleroi Danse, Studio Thor, Studio Etangs Noirs et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une présentation de ce travail de recherche a eu lieu en décembre 2022 à la Raffinerie, elle préfigure ce que devrait être le volet #1 du cycle à venir. Ce nouveau cycle constitue un point de rupture par rapport aux pièces précédentes, marquées par la fascination de la boite noire théâtrale comme outil singulier pour imaginer et créer des mondes. Adaptables à différentes typologies d'espaces et conçues pour être jouées en boucle, sur une durée longue, chaque performance inscrit le spectateur au sein d'un environnement du sensible où il a la possibilité d'entrer et de sortir à tout moment, de choisir sa place, dans la proximité ou la distance. Ce rapport au spectateur fait partie d'une réflexion plus ample sur la narration anthropocentrique. Nous imaginons ce cycle comme un processus qui requestionne organiquement l'humain, ses idées sur la réalité et sa place poétique dans cette réalité. Le non-rationnel, l'intuition, le sensible comme possibles moteurs pour une nouvelle éthique du vivre ensemble entre toutes les choses. SUR LA NATURE DES CHOSES INVISIBLES
Sur la Nature des Choses invisibles #1 (WIP) Pièce pour deux performers et un objet lumineux motorisé Entre prière et danse guerrière, contemplation et résistance, la composition chorégraphique se développe autour de deux énergies premières qui constituent l'humain et sa manière d'être au monde. A l'instar de l'Homme qui marche de Giacometti, qui se tient entre fragilité et attitude de conquérant, le corps projeté vers l'avant. La matière chorégraphique s'inspire ici de gestes et postures présents dans les représentations iconographiques des premières civilisations. Période où s'entremêlent croyances animistes et polythéistes, la représentation y avait souvent un pouvoir magique, elle cherchait à traduire le lien intime entre l’humain et les choses invisibles. A travers un processus de sédimentation, de reprise et transformation, les gestes et les postures tracent ici les contours d'un nouveau rituel et se dressent comme des survivances d'un patrimoine héréditaire commun. Dans Sur la nature des Choses invisibles #1, l'espace est organisé autour d'un objet lumineux motorisé, engagé dans un mouvement constant. Objet ambigu qui semble vouloir nous dire quelque chose, sorte d'oracle moderne à même de se muer en scanner pour mettre à nu la présence humaine. La dynamique cyclique des actions, de la musique et de l'objet, s'articule autour de principes de ruptures, variations, accélérations, dégradations et recommencement. Tout oscille entre le contrôle et le hasard. Peu à peu cet environnement amène le spectateur à devoir décider quoi regarder et à prendre le temps de rencontrer quelque chose.

Concept et mise en scène

Monia Montali & Francois Bodeux

 

Performance

Alienor H

Jef Stevens

 

Composition sonore

Miquel Casaponsa

 

Chorégraphie

Monia Montali

 

Lumière/ scénographie

Francois Bodeux

 

 

 

Coproduction en cours

En cours

 

Performance dans la durée

2 à 4 boucles de 50 min.